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Pour toi, Albane
15 juillet 2013

La chute

Coucou Albane!
Je suis déprimé en ce moment, car ça fait longtemps que tu es partis et j'en souffre beaucoup, je ne t'ai surement pas dis tout ce que je ressentais à ce morment, tout ce que je pensais et tout ce qui me passait par la tête, alors je pense que je vais un petit peu en parler maintenant.

Lorsque tu m'as dis que tu allais déménager à Singapour, c'est comme si la petite lueur qui me faisait sourire s'était éteinte. Quand tu me l'as dis, je suis rentré dans un aspect différent, partagé entre le fait de déprimé ou le fait de profiter de ces derniers instants. Je ne savais plus comment réagir, quoi faire, quoi dire, je ne savais plus rien, tout mon monde s'écroulait car mon monde c'était toi, alors u moment où tu m'as dis que j'allais te perdre, je n'ai plus été le même.
Puis est venu le départ, le vrai, un moment ou notre relation à pris un nouveau virage, peut-être pas le bon, qui sait? Mais à la fin c'était la même histoire, on serait séparé. Avant que tu partes, on s'était fait beaucoup de promesse, comme quoi on tiendrait, on ne déprimerait pas, on penserait tout le temps à l'autre, qu'on s'écrirait tout les jours, et que quand tu reviendrais, on recommencerait tout comme avant, et que rien aurait changé! Au fond, j'u croyais vraiment! Mais qui savait que ce serait si dur, que ce serait si difficile à tenir, que l'on s'écrirait si peu et que la relation deviendrait si compliqué à tenir.
Je ne te l'ai pas dis, mais je pleurais chaque soir, à cause du désespoir, chaque soir mes yeux se remplissaient de larmes, je ne savais pas quoi penser, tout était si dur, si compliqé, certaines fois tu ne m'écrivais pas, j'étais malheureux mais je ne disais rien parce que ça n'aurais servis à rien, c'était la vie. Alors je t'écrivais, en essayant de garder ma bonne humeur et de mettre beaucoup de smileys dans mes messages, pour te montrer que tout allait bien pour moi pou ne pas que tu te fasses de soucis, c'était certainement plus dur pour toi, alors à quoi bon te montrer mon désespoir, autant que tu penses que tout ailles bien. Ici les jours passaient et se ressemblaient, j'avançais dans la vie mais sans y penser, je m'attachais à rien a part de t'écrire un mail le soir, répondre peut être au tiens et c'est tout, je ne vivait que pour ça, le reste c'était la routine, collège, devoirs, "manger", dormir et ça repartait à nouveau. La vie n'avais plus aucun gout, plus de saveurs, plus d'attrait. J'ai eu beaucoup de penser négatives, beaucoup d'imaginations, beaucoup de moments de solitudes même quand les autres étaient là, seul dans mon monde à ruminer mes idées noires. J'ai commencer à ne plus manger, à ne plus dormir, à me laisser mourir, mais Une chose me maintenait en vie, toi, toi qui était si loin, toi qui était là/bas. Je me batais pour toi, me disais que tu le valais bien. Que tout ces efforts payeraient et que tout recommencerait comme avant, car tu étais la seule pour qui je vivais.
La vie n'étais pas rose. Juste sombre, avec ses problèmes et ses contraintes.

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